Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
En relisant Stephen Jourdain
19 février 2011

L'hallucination

On pourrait définir l'hallucination comme la croyance quasiment indéracinable en un substrat objectif.

Stephen Jourdain

(L'irrévérence de l'éveil, Éditions accarias l'originel  p.  68)

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Personne n’a décrit la chose radicale, ultime, absolue, inouïe, au cœur de l’existence, de toute existence, de chaque personne, son âme même, comme Jourdain : dans toute sa splendeur ; ce qu’il ne veut pas dire qu’il ait épuisé le mystère, ce dernier est irréductible, c’est un vrai mystère, le vrai mystère mais ce n’est pas obscur du tout, c’est même très clair au contraire, la lumière des lumières. Personne n’a été aussi incompris que Jourdain : déjà réduire l’esprit au sens où il en a fait la découverte à une vie spirituelle à part du reste, c’est un complet contresens, on ne risque pas de le trouver dans cette direction (ni une autre d’ailleurs) ; mais rattacher Jourdain à une mouvance spirituelle non-duelle, c’est une méprise terrible !<br /> <br /> Enfin bref. Quelqu’un qui vit ce qu’a vécu Jourdain ne peut qu’être stupéfié de l’aveuglement et de la surdité générale à l’essence même de la vie de chacun, à cette possibilité inouïe dont l’exercice libère tout le sens d’une vie en l’infinitisant, littéralement, et que tout le monde ou presque (allez 99.999% des gens, pour être optimiste) conserve toute sa vie durant soigneusement enfoui en lui ce trésor et vive donc dans une extrême misère existentielle, quelle que soit par ailleurs sa situation, au regard de ce qu’il aurait pu être et éprouver.
En relisant Stephen Jourdain
Publicité
En relisant Stephen Jourdain
Publicité